La galerie Amor Fati, espace museal privé, est une création de TRANSBORD'ART,
galeriste et éditeur, née de la rencontre en 2010 à Paris, de quelques amoureux des mots et des images, qui l'ont fondée.
Consacrée à la présentation des oeuvres de JM Belaustegui et Dominique Paoluzzo, la Galerie Amor Fati expose également
des artistes sculpteurs et photographes. Des rencontres à thème et des évènements musicaux sont également organisés.
Présentation
La Galerie Amor Fati a pris racine dans un hôtel particulier du XVIe siècle à Châtillon-Coligny,
une petite ville du Loiret, à moins de 2h10 de Paris, où les maisons et les rues racontent une longue histoire.
Elle ouvre sur la place aux bestes, rebaptisée place du marché, puis aujourd'hui place Aristide Briand,
mais où se tient toujours le marché hebdomadaire, chaque vendredi.
L'immeuble qui l'abrite, construit entre 1550 et 1570, a toujours été habité depuis près de 500 ans.
L'un de ses propriétaires a eu l'idée géniale de fermer une cour intérieure par une verrière et des vitraux art déco...
qui ont produit cette envie irrésistible d'acquérir l'immeuble pour en faire une galerie d'art.
Vue depuis une fenêtre de la galerie
Pièce
Coursive
Entrée
Façade
Alcove
Œuvres
Les oeuvres de JM Belaustegui et Dominique Paoluzzo sont présentées en exposition permanente à La Galerie Amor Fati.
Deux artistes qui nourissent leur travail des terres profondes de l'histoire
et produisent des images et des mots contemporains, sans tendance ni effet de mode.
La série "Les originaux de Belaustegui" fait sortir de l'ombre la représentaion féminine la plus émouvante
de la peinture classique, principalement du début l'époque baroque avec Caravage, Georges de La Tour, Velasquez,
Vermeer, mais aussi plus récente avec Delacroix.
"Nu 1822"
JM Belaustegui
Belaustegui prolonge son travail avec des harmonies audio-visuelles et digitales.
"Vitrail de La mort de Marie"
JM Belaustegui
Parcours sur les chemins de traverse, Bianca Arnaldi de Villanova…
Aussi loin que remonte ma mémoire, je me suis adonnée presque chaque jour à ce plaisir secret de l’écriture, en fil conducteur, sur mes itinéraires parallèles.
J’ai couru le monde de l’Afrique à l’Asie, de l’Amérique au Moyen-Orient, pour travailler surtout, enseignant le droit dans des universités placides ou perturbées par le tir des fusils, et j’ai continué dans le décor aseptisé des institutions universitaires françaises, où les blessures bien que profondes, passent plus inaperçues car elles saignent beaucoup moins.
Pendant tous ces jours que je ne sais plus compter, je me suis astreinte à toutes les contraintes du quotidien, l’écriture comme un viatique…. Incognito!
Et j’ai dessiné et peint, pour concrétiser mes mots, des maisons et des rivages surtout, jusqu’à ce que les figures que je représentais, me semblent occulter les mots qui les sous-tendaient.
A partir de là je me suis contentée de peindre mes idées et mes rêves, sur différentes sortes de supports en y ajoutant tous les petits bouts de vie qui font nos souvenirs et notre quotidien: dentelles, tissus rapportés du marché de Lomé, foulards, photos, articles de presse, pages de cahiers d’un temps révolu, débris végétaux ou alimentaires .…Tout ce qui n'est pas dédié spéciquement à la peinture que l'on dit artistique...Echapatoire pour préserver ma liberté.
La signature n’avait pas d’importance, Jorëze, DP ou la dame à la voilette… Incognito toujours. Jusqu'à ce que je «découvre» Arnaldi de Villanova ( 1238-1311) médecin du Roi d’Espagne et du Pape, mais surtout magicien et alchimiste non métallique bien avant Arthur Rimbaud, excommunié, censuré, emprisonné, sauvé du bûcher in extremis, noyé suite au naufrage de son navire au large de Gênes. On lui reproche d’avoir prédit la fin du monde, et tenté de créer un homme avec des semences végétales.. Un homme, avant que les systèmes médiatiques n’en fasse une plante.
Et Bianca? Juste parce que je suis blanche et que c’est un état de fait. On touchait ma peau à Brazzaville… en m’appelant «Mondele», la blanche, en Lingala.
Que s’est-il passé ? Quelques souvenirs et bien d'autres choses encore
Des expos dans des ryads privés de Marrakech ( chez Rania Rouziq, et chez Nezah Boudia ), à la Bodega du Front de Mer à Oran, dans des bars du centre de Brazzaville, Dans des demeures particulières à Tlemcen et à Oujda… A partir de 1977….
- Des expositions au café La Pêche, à Montreuil, en 2007 et 2010, au profit d’Haïti.
Une exposition solo, intitulée «Livresse», pour le plaisir des livres et des couleurs qui, les uns et les autres, me montent à la tête, à la cave de vins bio et naturels Roujoublan, en 2012 .
Des expositions avec Arnaud de l’Estourbeillon( Adele), «Itinérance» et «20000 lieues sous les zones de conscience» en 2013 et 2014
A l’hôtel de ville de Sceaux, exposition d’ouverture du mois de l’ESS et lancement de Transbord’Art «Emergences», avec Belaustegui et tous les artistes de la galerie, en novembre 2014
Au CSCB de Sceaux, «Babylone, Babylone» une exposition avec Belaustegui en septembre/octobre 2015
Une exposition de «Dessins de presse » en 2016 présentant une centaine de couvertures de l'hebdomadaire Charlie Hebdo, à l'ancienne Mairie de Sceaux
Plutôt que rien, une expo à l'ancienne Mairie de Sceaux, en 2019, à l'occasion de la publication de l'ouvrage du même nom
Une exposition à Montargis « Entre soie» en 2021 ;
Une exposition à Montargis, avec Gisela Sancho Motta, Sculpteur, « Comme ça ou autrement» à l'occasion de la publication de l'ouvrage du même nom, en 2023
Une exposition et une scénographie de ses toiles, à Montargis présentée par Belaustegui «Apparats et autres trucs baroques», à l'occasion de la publication de l'ouvrage du même nom. En 2024.
Et nous voilà maintenant, toujours sur des itinéraires parallèles, à Chatillon-Coligny, adeptes inlassables de l'AMOR FATI !
"Tableau jaune"
Bianca Arnaldi de Villanova
"Tableau rouge"
Bianca Arnaldi de Villanova
Projections
Les harmonies audio-visuelles, créées sur les mots de Dominique Paoluzzo,
constituent une prolongation directe de la série "les originaux de Belaustegui",
elles plongent le spectateur dans l'inconscient de l'artiste et de l'auteur.
Projection de Jeux de miroirs
Édition
La Galerie Amor Fati met en avant aussi l'expression littéraire avec les oeuvres de Dominique Paoluzzo,
ainsi que d'autres publications éditées par Transbord'Art.
"Un rêve étrange et pénétrant" - Dominique Paoluzzo
"Un rêve étrange et pénétrant" - Dominique Paoluzzo
Quelques publications
- "Plutôt que rien" - Dominique Paoluzzo avec François Poirié
- "Sortie d'écran" - Zulma de Pozoiquin
- "A Caïn... pour le venger sept fois" - Dominique Paoluzzo
Inauguration
La Galerie Amor Fati à été inaugurée le 25 mai 2025.
Les amis
L'association des amis de la Galerie Amor Fati rassemble ceux qui souhaitent contribuer au rayonnement de ce lieu unique.
Etre membre c'est participer
- choix artistiques des expositions temporaires,
- proposition et organisation d"évènements,
- communications avec les artistes exposant et les organismes relayeurs,
- recevoir et guider le public.